Un scandale de corruption touchant le ministre des Finances Giulio Tremonti, assorti à la crise politique autour de Berlusconi, provoque la panique des marchés, qui craignent que le pays soit incapable de s'attaquer à ses déficits. Les banques italiennes chutent en bourse et les taux obligataires atteignent des records. La dette italienne (120% du PIB) devient la cible des spéculations. Pour rassurer les marchés, le Parlement italien prend les devants et vote en catastrophe, le 15 juillet, un plan d'austérité renforcé, prévoyant de nouvelles privatisations, le gel des salaires et des embauches de fonctionnaires, et une réduction des dotations des collectivités.
via www.latribune.fr